Comment l’alimentation influence notre santé mentale?

Aujourd’hui, je vous parle d’un sujet très intéressant qui a été abordé dans un reportage dont je vous mets la vidéo juste en dessous de cet article pour ceux que ça intéressent. Quelque soit l’âge, l’alimentation est indispensable pour un cerveau en bonne santé! En effet, on sait qu’elle joue sur le fonctionnement du cerveau et particulièrement lorsqu’il s’agit de « malbouffe » ou « junk food ». Elle aurait une influence sur nos pensées, nos décisions et un bon régime alimentaire permettrait de préserver au mieux nos facultés mentales tandis qu’un mauvais régime provoquerait des troubles et maladies.

Dans ce reportage, différentes recherches montrant l’impact de l’alimentation sur le cerveau sont présentées:

Lors d’une étude incluant 23000 femmes enceintes, les comportements des enfants ont été observé sur les cinq premières années de leurs vies. Les scientifiques ont constaté que les mères consommant de la nourriture transformée avaient plus de chances d’avoir des enfants colériques, agressifs et capricieux. Il existerait donc un lien entre la qualité de l’alimentation et les problèmes d’humeur chez les enfants.

La « mal bouffe » complètement vide de nutriments n’apportent pas tout ce dont le corps et les neurones ont besoin. L’organisme est donc sujet à de nombreuses carences qui sont tout aussi dangereuses que les excès.
Par exemple, notre matière grise est composée à 90% de graisses que notre organisme ne sait pas fabriquer lui-même, dont les fameux oméga-3 (Cf. article « Tout savoir sur les oméga 3 » dans la rubrique nutrition sportive ). Lorsque que ces acides gras s’incorporent aux membranes, ils en améliorent les propriétés électriques. Priver le cerveau d’oméga 3 c’est prendre le risque qu’il fonctionne moins bien, ils sont d’ailleurs indispensables pour une bonne mémorisation. On peut les trouver dans l’alimentation : abats, graines, poissons gras, huiles végétales… Malheureusement, dans la cuisine des pays industrialisés, ces aliments se font rares.

Une étude faite sur les rats suralimentés avec des aliments industriels nous montre que sans oméga 3 leurs cerveaux ne fonctionnent pas normalement. Quatre jours suffisent à altérer les fonctions cognitives qui dépendent de l’hippocampe, ce qui déclencherait une réaction inflammatoire et celle-ci se propagerait aux neurones. L’alimentation trop riche déboussole donc le système immunitaire qui s’affole et déclenche une réaction inflammatoire notamment au niveau des tissus graisseux. Nos masses grasses propagent ces molécules qui propagent cette inflammation dans tout le corps. La barrière hématoencéphalique, une membrane qui entoure les vaisseaux sanguins et qui protègent le cerveau des molécules inflammatoires, peut être détériorée par l’alimentation et devenir poreuse provoquant des fuites. Ces fuites laisseraient donc passer ces molécules. Ceci serait même corrélé à la perte de mémoire… Chez certaines souries suralimentées, les cellules micro gliales se mettent d’ailleurs à dévorer et détruire les neurones vivants lorsqu’elles sont dérégulées. Ce phénomène est donc suspecté de nuire significativement au bon fonctionnement du cerveau.

Si les consommateurs comprenaient que la malbouffe est dangereuse pour leurs cerveaux et celui de leurs enfants cela aurait un impact plus profond sur leurs choix alimentaires. La malbouffe et particulièrement le sucre nous contrôle parfois et « mène nos neurones par le bout du nez » car celui-ci a un fort potentiel additif. Comme chez le rat, le sucre agirait sur notre cerveau à la manière d’une drogue même si la question divise encore la communauté scientifique.

Les scientifiques considèrent le microbiote intestinale comme un agent de liaison entre la nourriture et notre cerveau. Notre bien être dépend donc de celui de notre microbiote. Un bon régime diversifié est un régime qui convient d’abord aux bactéries de notre intestin. Le régime méditerranéen serait d’ailleurs le meilleur car très riche en végétaux, fruits, légumes, légumineuses, poissons, noix, graines, huile d’olive etc. Une étude a été réalisée avec 67 personnes souffrant de dépression sévère ont suivi l’aide d’un diététicien pendant trois mois, les scientifiques ont constaté que l’amélioration des symptômes de la dépression était corrélée au régime méditerranéen.

Certaines études faites sur les souris ont montré que les polyphénols des fruits rouges fesaient reculer le déclin cognitif. Une étude menée sur plus de 200 sujets de 65 ans et plus sont mieux protégés lorsqu’ils consomment des polyphénols en haute quantité.

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